Et voilà, on y est, c’est la dernière partie de notre voyage au cœur des Alpes Européennes que je partage avec vous.
Non sans un brin de nostalgie je l’avoue. C’est toujours un peu particulier de publier une expérience aussi intime. Mais après tout, c’est l’âme de ce blog, de vous ouvrir les portes de sphères intimes, de petits et grands bonheurs, de rêves accessibles et inspirants.
Vous aviez déjà pu découvrir la 1ère partie de notre voyage ici, dans les Alpes Italiennes.
Et je vous avais laissé, en fin de l’article 2 consacré à notre découverte de la Slovénie, à la frontière Autrichienne.
Je vous expliquais notre coup de cœur prolongé pour la Slovénie, et la nécessité de revoir notre itinéraire, pour pouvoir rentrer à temps. Aussi, à partir de maintenant, les routes que nous allons emprunter se feront au feeling. Rien de préparé, si ce n’est un objectif : Innsbrück, une petite ville Autrichienne que je tenais à découvrir.
Alors, prêt à nous suivre au cœur des Alpes Autrichiennes et Suisses ? T’as pas mal au cœur dans les virages au moins ?
On est drôlement bien à bord du van California que nous avons choisi de louer chez Van Away. Les vans sont quasi neufs et très bien entretenus, on s’y sent en sécurité.
Depuis la Slovénie, la route nous fait passer quelques temps en Italie avant d’atteindre la frontière autrichienne (vignette 9€ pour 10 jours).
Je retrouve peu à peu quelques réflexes dans la langue de Goëthe, mais que ces souvenirs me semblent lointains ! Et je note déjà quelques différences significatives avec l’allemand.
Sur la carte, un lac apparaît, et d’après les panneaux sur notre route, il ne semble pas très loin. C’est le Weißensee.
On arrive dans un lieu un peu à part, tout paisible, où le tourisme ne semble pas surexploité. Au bord du lac, des petites maisonnettes en bois, avec ponton d’accès direct à la plage. Qu’il doit être agréable d’y séjourner !
Nous mangeons sur le parking avant d’aller faire un tour au bord du lac. Puis nous reprenons la route direction Lienz.
Quelle belle surprise ! Une ville charmante, aux airs méditerranéens, colorée, vivante… et pleine de boutiques !
On goûte un pâtisserie, dont le cœur me fait penser au Kémeu (vous connaissez le Kémeu ? je ne sais pas comment ça s’écrit. C’est une sorte de tarte au fromage blanc, épaisse et légère, que ma mère, d’origine vosgienne, nous fait régulièrement).
Puis on tombe sur un petit marché, et l’on se laisse tenter par du fromage pour plus tard. Avant de quitter la ville, arrêt aux toilettes du supermarché…
Et là, vraiment, le contraste avec la Slovénie est frappant ! Je veux y retourner !!! Ici on sent que les lieux ne sont pas respectés ni soignés par chacun… C’est peut être un détail, mais ça veut dire beaucoup je trouve…
On file en direction du spot repéré pour dormir. D’abord, arrêt rapide à un Spar pour faire des courses d’appoint… mais tout est cher (surtout le café !), alors on prend le strict minimum et on file au cœur de la nature.
On découvre, les yeux écarquillés, le lieu où nous allons dormir, niché au cœur d’un parc National. Aux abords d’une rivière, et d’un étang, aux pieds des montagnes et d’un observatoire. Magnifique spot pour notre 1ère nuit autrichienne.
Ah, dans ces moments là, je ressens une profonde gratitude de pouvoir profiter de tels instants de sérénité. En communion avec la nature. Dormir là, comme enveloppés par toute cette verdure, bercés par le bruit de l’eau. Je me sens profondément heureuse. Et en sécurité.
D’ailleurs, je ne pensais pas me sentir aussi sécurisée dans l’habitacle du van. Moi qui peine à m’endormir dès que mes habitudes sont bousculées et qui m’inquiète très facilement… et bien, dans ce cocon, je me sens parfaitement bien. Un bon bol d’air pur avant de me glisser dans les draps, et je me sens comme protégée par toutes ces forces de la Nature qui m’entourent.
Jour 12 – En route pour Innsbrück
Que ce réveil dans la nature paisible fait du bien. Incroyable sensation de liberté et de sérénité. Pas un bruit à l’horizon. Le ciel est dégagé et l’on découvre de nouveaux sommets au loin. Cadeau de la nature. Pourtant nous l’avions admiré longuement hier cette vue, mais elle avait encore à nous offrir.
On prend le temps d’un petit déjeuner dehors, à la fraîche. Toilette de chat au lavabo… et c’est parti à la conquête des routes autrichiennes, direction Innsbrück.
Le paysage est tel qu’on peut l’imaginer en Autriche, des vallons verts et arborés, clairsemés d’alpages, et des chalets aux devantures décorées et fleuries. Et dans les champs, une multitude de petites cabanes dont nous ne connaissons toujours pas l’utilité. Pour rentrer les foins ? les outils ? abriter le bétail ?
Alexandre a découvert l’existence d’Alpach, soit disant le plus beau village d’Autriche. Un petit détour pour aller voir ça…
Alors oui, c’est un village. Oui, c’est en Autriche, oui les chalets sont jolis, décorés et fleuris. Mais il manque ce petit quelque chose pour le rendre remarquable. Nous ne perdons pas plus de temps (il se fait faim et nous ne trouvons rien là à nous mettre sous la dent), nous repartons. Et c’est moi qui conduit jusqu’à Innsbrück !!! (oui, ce fut suffisamment rare pour le noter…)
Avant d’arriver à Innsbrück, stop dans une bourgade dans un snack, pour une immersion dans la gastronomie autrichienne… Des Wurst (saucisses) en veux-tu en voilà… et des frites… nous repartons le ventre bien lourd.
Innsbrück nous accueille, de toutes ses couleurs (et sa chaleur), dès la sortie du parking.
Et plus nous avançons dans la ville, plus nous sommes émerveillés par toute cette architecture incroyable !
Les façades sont toutes superbes, travaillées, colorées, peintes, sculptées… et toutes différentes ! Un sublime melting-pot ! D’ailleurs, que ça fait du bien de constater (enfin !) un mixage ethnique dans la population. Cela fait des jours et des jours que nous n’avons pas ressenti cette ouverture.
La journée est idéale pour découvrir cette ville. Il fait beau, on est samedi, et ici, c’est la fête de la musique. Il y a des animations ici et là… et même on entend du Francis Cabrel au détour d’une rue !
Innsbrück est surnommée « La perle des Alpes », et sincèrement, cela lui va à merveille !
Après avoir fait le tour du centre ville et mangé une N-ième glace, il nous faut partir. Sans envie. Chaque rue, chaque façade, mériterait que l’on y accorde bien plus de temps.
Mais nous ne voulons pas arriver trop tard sur le lieu pour dormir, une aire de camping-car, annexée à un immense parking de camions. Expérience étrange… des centaines de camions amassés (et pour la plupart des pays de l’est). Et 5-6 douches pour servir tout ce beau monde. Mais finalement, ça n’aura pas été si désagréable que ça. Là, nous sommes en Italie, on frôle la frontière autrichienne.
Jour 13 – On se chouchoute !
Au réveil, Alexandre profite de la présence d’un café à proximité de l’aire pour se prendre un « vrai » café. Il faut dire que c’est pénurie dans le van, et au prix qu’il est, en Italie et en Autriche, on hésite vraiment à en racheter.
Au programme du jour : on se chouchoute ! Direction les termes de Merano !
Nous connaissons ce lieu de réputation, puisque de nombreux sportifs y viennent se ressourcer et recharger les batteries.
Avant d’aller faire trempette, on cherche d’abord à prendre des forces. Visite express du centre ville mignonnet. Il y a un festival d’arts de rue aujourd’hui, on est gâtés !
On finit par se prendre un plat de pâtes… enfin, une entrée de pâtes. Et oui, nous sommes en Italie. Nous pourrions nous y tromper car ici, l’esprit autrichien-tyrol est partout ! On l’avait lu… mais le voir est tout de même troublant. On verra même plusieurs personnes en tenues traditionnelles (du tyrol ?), et partout autour de nous, on parle allemand, les écriteaux sont en allemand. C’est étrange cette double culture.
Nous arrivons aux thermes pour 12h30, pour ne pas repartir trop tard. Nous nous offrons 2h de détente.
Ces termes sont superbes, très modernes et immenses. Il y a de nombreux bassins (dont 2 à l’eau thermale) à l’intérieur et encore plus à l’extérieur. De 18 °c à 37 °c, il y a de quoi faire. Avec ou sans bulles, avec ou sans jets… impossible même de tout tester. Très vite, l’espace se remplit, les pelouses sont prises d’assaut. Nous ne voyons pas la 1ère heure passer. Mais le niveau sonore (dû au nombre de personnes dans ce lieu) passé 14h nous fait quitter les bassins sans (presque) de regrets.
Nous sillonnons ensuite le Trentin-Haut-Audige, et ses multiples vergers qui s’étalent sur des dizaines et des dizaines de kms. Qu’ils sont beaux ces paysages, doux, sculptés par l’homme.
La haute montagne semble déjà si loin… et soudain, au détour d’un virage, nous nous retrouvons à nouveau dans des reliefs plus abruptes, voire même oppressants.
Cette route imprévue est superbe.
1er P4N (si tu n’as pas lu les articles précédents, Park4Night est l’application communautaire qui nous aide à trouver des emplacements sûrs pour poser le van) aux abord d’un torrent, en zone inondable. On passe notre chemin.
2ème P4N… parking d’un club de tennis… en plein tournoi. Et donc parking bondé, impossible de stationner.
On file au col St Christophe am Arlberg. On y fait la rencontre d’un allemand venu à nous pour discuter. Il est difficile de communiquer mais ça fait plaisir quand même. Et ce soir, on dort à côté de la neige !
Jour 14 – Direction la Suisse
Au réveil, le soleil réchauffe les cœurs. Il n’est que 7h30 mais la montagne semble baigner dans cette lumière depuis longtemps déjà.
J’ai de plus en plus mal au dos en me réveillant. Vivement mon matelas quand même. Et à la pensée que je le retrouve bientôt me met le bourdon. je voudrais que cette merveilleuse parenthèse perdure. Mais bientôt le retour à la réalité. une fois sur la route, le temps se gâte. Le moral aussi.
On a voulu traverser le Liechtenstein… pour le fun. On se demande de quelle manière le haut taux de richesse du pays et le taux élevé du PIB par habitant se ressent.
Passée la frontière, rien ne semble évoquer tout cela. Si ce n’est les voitures que l’on croise. Mais cela fait déjà 2 jours qu’Alexandre hallucine des voitures que l’on croise, la fréquence du très haut de gamme en fait. Cela devient presque la norme. Voire, cela devient étrange de ne pas avoir croisé une Porsche pendant 3 minutes !
Donc, au Liechtenstein, c’est ni plus ni moins la même chose sur les routes. Autrement, nous ne voyons quasiment que des bâtiments de bureaux et d’entreprises. Il faut dire que les charges pour les entreprises ici sont très avantageuses.
Arrivés à Vaduz, la capitale, déception. Il y a bien le château du prince qui surplombe la ville. Mais aucun charme et aucun intérêt visible. On repart au bout de 30 minutes.
Sur la route jusqu’à Lucerne, de la pluie, de la pluie, et … de la pluie. Quel dommage de traverser la Suisse dans ces circonstances. Sans doute que sous une autre lumière ce serait bien plus charmant.
On arrive au camping. Petite pause goûter, et on profite des tickets de bus offerts par le camping pour aller visiter la ville. Là, agréable surprise ! Il y a bien le lac et les fameux ponts de bois (qui datent des années 400 il me semble), qui sont les images de cartes postales de Lucerne… Mais dans les petites rues, on découvre maintes trésors sur les façades. (et des boutiques de montres partout…)
Vous n’en verrez pas grand chose, après 14 jours avec l’appareil photo en main, j’ai ressenti le besoin de le poser. Sauf pour la petite balade au tour du lac le soir, au coucher du soleil.
Jour 15 – Lucerne
Ce matin, Alexandre m’a laissé me réveiller à mon rythme. Bouquiner en prenant le petit déjeuner. Ne pas se presser. C’est ça aussi les vacances, et il n’y aura pas eu beaucoup de moments comme ça finalement. Sacré rythme.
Pendant ce temps, Alexandre est parti voir pour louer des vélos. Ça ne semble pas être une activité phare ici. Pourtant, en ville, il y a beaucoup de pistes cyclables et d’aménagement, ça me rappelle l’Allemagne.
Nous récupérons les vélos en fin de matinée. Nous partirons un peu à l’aveuglette, choisissant un circuit qui nous permet d’éviter le centre ville. Bon, si c’était pour éviter les pots d’échappement, ce ne fut pas la meilleure idée ! Toute la 1ère partie du parcours était au bord d’une des routes principales ! Camions, bus… que du bonheur. Heureusement que la petite ville à mi circuit nous a accueillir dans ses petites ruelles pour un café et un Orangen Punsh (du thé aux épices et au jus d’orange, oh douces saveurs alsaciennes qui font remonter de bien jolis souvenirs !).
1ère grosse averse au moment de quitter le salon de thé… on attend un peu … ça ne se calme pas, y faut y aller…. La seconde partie du trajet est nettement plus agréable ! Le paysage est très rural. Quelques fermes parsemées. Et au détour de l’une d’elle, un frigo, du jus de pomme, du fromage, du sirop, et une boîte à sous ! Génial !
Nous n’arriverons pas jusqu’à Lucerne sans prendre une très grosse averse. Nous rentrons trempés. Mais quand même, nous faisons un détour chez le chocolatier.
Vite au camping en bus. Douche chaude. Vêtements secs. Repas. Pause… et c’est reparti pour voir la ville de nuit. Elle n’est finalement pas très animée. Et difficile de trouver un dessert à moins de 10 CHF. Retour au camping plus tôt que prévu. On tente de regarder un film, mais on l’arrête au milieu pour dormir… on se fait vraiment vieux..
(Vous ne verrez rien non plus de cette journée, mon appareil est resté à l’abri de la pluie, et moi j’ai fait une pause.)
Jour 16 – Retour en France
Le jour se lève, mais pas le soleil. Aujourd’hui, on va essayer d’avancer au maximum pour se rapprocher d’Annecy (là où nous devons laisser le van).
On roule sous le ciel bien bas et les averses. Arrêt tout de même pour visiter Berne. C’est étrange. En rien semblable à ce que l’on a vu jusqu’à maintenant. Des immenses bâtisses en pierres grises-kaki. Le parlement est gigantesque. La ville s’inscrit tantôt de cette époque, tantôt du moyen-âge. Il y a des arcades partout… et tout autant de boutiques. Jusqu’en sous-sol ! On y accède par des portes de cave.
On arrive à voir le fameux Zytglogge (Tour de l’Horloge) et ses figurines qui s’animent pour sonner les heures pleines.
On reprend la route, on repasse la frontière France/Suisse à Divonne les Bains.
Je profite d’être dans le secteur pour retourner voir où habitait ma grand-mère, et donc où l’on venait en vacances avec ma famille, mes cousins. C’est beaucoup d’émotions de pouvoir partager cela avec eux. Tous ces souvenirs datent de 20 ans. Quelle jolie manière de clôturer (presque) ce voyage, revenir à ses racines d’une manière un peu brusque. Mais qui réveille beaucoup de douceur, et provoque de jolis échanges avec mes proches.
Puis l’on prend la route pour aller dormir dans une chèvrerie. On profite que Van Away soit affilié à France Passion pour tester le concept.
C’est génial ! L’hôte est adorable. On papote et achète du fromage bien sûr. Un câlin aux chèvres et au dodo ! Les chèvres aussi, c’est toute mon enfance… C’était nos animaux de compagnie à nous. Quelle drôle de journée, elle a fait remonter bon nombre de souvenirs.
Jour 17 – Fin
On a bien dormi, au calme. Mais c’est le dernier jour et on a le beuh (expression berrichonne exprimant le nostalgie, la mélancolie, le cafard). On ne veut pas arriver à Seynod pour rendre le van. Surtout moi. J’ai envie qu’Alexandre prenne tous les petits chemins pour retarder le moment, et voir encore de jolis paysages, faire des « wahooouu » et des « oooh que c’est joli »…
On fait une halte à Talloire au bord du lac d’Annecy. C’est vrai que c’est mignon.
Puis on trouve un parking tranquille, pour notre dernier repas. Cette fois ça sent vraiment la fin, et c’est dur. Pas envie de retourner à la réalité, au quotidien. Un dernier au-revoir à notre maison sur roues…
Les premiers instants dans notre voiture sont étranges… qu’on est bas ! Et je me sens bien moins en sécurité. 1h plus tard, je ressens le besoin de me dégourdir les jambes…
Et bien, qu’on était bien dans le van ! 3200 km … 5m²… des heures et des heures de route, des dizaines et des dizaines de manipulation pour vivre dans cet espace, pour transformer la chambre en salle à manger, en salle de bain, puis en voiture.
Tout ça est épuisant à la longue. Il nous tardait de retrouver de l’espace et du confort sur la fin. Mais quel bonheur d’avoir pu vivre cette expérience, se sentir libres d’aller où on veut quand on veut, se sentir en sécurité au plus près de la nature, être à l’écoute de ses besoins, s’enrichir, se connaître davantage… et vouloir revivre ça encore et encore.
Van Away, on se retrouve en 2019 !
Les deux gros coups de cœur de ce voyage resteront les Alpes Italiennes et le Lac de Côme, et la Slovénie !
Pour la diversité des paysages, la facilité d’entrer en contact avec la population, l’esprit « écolo » collectif, le désir de grandir ensemble dans ce pays tout récent.
Ce fut incroyable de découvrir tout ça ♥
Vivement la prochaine aventure à deux !
Vous avez pu sentir à travers ces 3 articles à quel point ce voyage m’aura, nous aura, apporté immensément d’un point de vue personnel, individuel, et pour notre couple.
Ce voyage m’aura aussi permis de poursuivre bon nombre d’objectifs photo.
D’abord de photographier chaque jour, ce qui est très loin de mes habitudes ! Cela m’aura, au fil du temps, obligé à concentrer mon objectif sur l’essentiel, et profiter pleinement le reste du temps. Faire de moins en moins de photos, et travailler davantage mes cadrages. La qualité plutôt que la quantité.
J’ai aussi pu renouer avec mes premiers amours, la photo de paysage, de voyage, que j’ai trop longtemps délaissé.
Enfin, j’ai dû me mettre un sacré coup de pieds aux fesses pour réaliser des auto-portraits, de façon à créer des souvenirs de nous deux au fil du parcours. Pas après pas, je me suis sentie de plus en plus à l’aise, et ça, c’est vraiment une victoire pour moi, de m’autoriser à passer devant l’objectif, et de gagner en confiance dans cette démarche.
Bien sûr, de nouveaux objectifs se sont déjà dessinés pour le prochain voyage !
D’ailleurs, je ne vous l’ai pas encore dis, mais le prochain voyage aura lieu en avril et mai ! Et cette fois encore, tu pourras suivre quotidiennement notre périple depuis mon compte Instagram, tu peux t’abonner dès maintenant pour ne rien louper.
Pour terminer cette série d’article, je tiens de tout cœur à remercier Van Away, qui fut pour nous un vrai partenaire de ce voyage, qui nous a permis de le vivre sereinement, et ça, ça n’a pas de prix !
A bientôt pour d’autres aventures !
Merci à Nicole pour ce fabuleux roadtrip en trois parties et ses superbes photos. Retrouvez son blog et toutes ses photos ici !!!