Jour 1 – Parc de la rivière bleue
Vous pouvez accéder au parc en van mais pas y passer la nuit (payant, interdit aux animaux, fermé le lundi).
Partez sur les sentiers balisés à la recherche de l’emblématique Cagou, rencontrez les géants de la forêt, étonnez-vous des formes étranges de la flore endémique… à pied ou en VTT à louer auprès d’Aventure Pulsion [1]. Le même prestataire vous fera partager notre coup de cœur : la forêt noyée en kayak un trip surréaliste qui vire à la magie les soirs de pleine lune.
Pour la nuit :
Nuit en camping ou en autonomie, par exemple aux abords du lac, attention à ne pas glisser sur la terre rouge par temps humide, ou sur l’ancienne route coupée du creek Pernod (c’est de bon augure…). À noter: un versant est plus plat que l’autre pour stationner sur la rive, voir application park4night [2].
Jour 2 – Barrage – Madeleine
Si vous ne pêchez pas le black-bass dans le lac (voir règlementation) roulez jusqu’à l’imposant barrage de Yaté (à voir absolument !). Une boucle de 9 km, très bien balisée, de niveau moyen débute sur la route à horaire qui reliait auparavant le village de Yaté. Ambiance de canyon, magnifiques points de vue, cascades…
Passez le reste de la journée dans un sanctuaire de la biodiversité formidable du pays au parc des chutes de la Madeleine (attention aux horaires d’ouvertures) puis la nuit en pleine nature ou au camping de Netcha [3], en bord de rivière, avec abords aménagés pour se baigner, sympathique et tout confort.
Si vous inversez les activités, l’aire de repos du barrage est un endroit tranquille où camper.
Et si c’est la mer qui vous attire, le camping du Gite Iya, entre les tribus de Waho et Touaourou, à Yaté offre l’accès à un magnifique site de PMT avec tombant à 25 m du bord. Se renseigner au préalable, parking payant à la journée.
Jour 3 – Goro – Prony
En direction de Goro, vous traversez la tribu de Touaourou dont quelques bâtiments témoignent du temps de la mission. Vous délaissez bientôt les forêts profondes de la rivière Kubini et la fraicheur de la cascade Wadiana de la tribu de Goro pour des paysages miniers impressionnants débouchant au détour d’un virage sur l’usine métallurgique du sud. Contraste saisissant au milieu de ces réserves botaniques de micro-endémisme…
Continuer jusqu’à la Baie de Prony. Village historique, vestiges du bagne, banyans majestueux… à quelques pas, la table d’hôte de la Cabane un peu plus loin, sur le GR®NC1 à partir de la baie de la Somme. À la saison des baleines (mi juillet-mi septembre), des sorties en mer y sont organisées, départ 8h, retour 16h.
Retrouvez les lieux typiques, loisirs, activités, restauration… dans Le Globe-Trotter Nouvelle-Calédonie (mis à dispo à bord de votre van aménagé ou en ligne).
Jour 4 – Nouméa
Son marché tous les matins, son centre culturel Djibaou, ses plages jetset, il y en a pour tous.
Stationnement de jour, facile et gratuit en centre ville au niveau de Port Moselle. Très proche à pied du centre ville de Nouméa.
Stationnement de jour relativement aisé sur les baies de l’Anse Vata et la Baie des citrons.
Pour la nuit :
Stationnement de nuit toléré sur les parkings de la côte blanche, proche à pied de la baie de l’Anse Vata…
Si vous choisissez de découvrir Nouméa à un autre moment, un stop pause est possible sur la commune de Païta, sur la baie de Toro en liberté, ou la plage de Onghoué en tribu, moyennant une petite somme symbolique. Plusieurs KM de piste pour y accéder, mais piste en relativement bon état.
Jour 5 – Païta – Farino
Le parc des Grandes Fougères se parcourt à pied, à VTT, à cheval… Ce vaste espace de forêt primaire humide endémique abrite une belle population de cagous. Accès payant, chiens interdits, fermé le mardi.
Le deck de la mairie de Farino permet d’admirer le superbe panorama de la région entière, renseigné par une table d’orientation.
Pour la nuit :
Un espace dédié derrière la mairie de Farino. Voir application park4night [4].
Plusieurs campings peuvent vous accueillir.
Alternative : Farino et Sarraméa sont les deux seules communes du pays ne possédant pas de front de mer. Si c’est elle qui vous attire, vous opterez pour une journée à la plage de Ouano, à La Foa. Camping, snack, spot de surf et de kitesurf…
Jour 6 -Farino – Ponérihouen
Au niveau de Farino, la transversale en direction de Kouaoua nous fait basculer sur la côte Est. Végétation luxuriante qui contraste avec la terre rouge minière. Points de vue sur des mines en activité, et sur la Serpentine, tapis roulant d’une douzaine de kilomètres convoyant le minerai à sa zone de chargement sur un bateau minéralier: impressionnant !
Direction Poro, la route en tortillons rouges surplombe les mines.
Passé Houailou, les paysages miniers cèdent à la végétation verdoyante de la côte Est et voici Ponérihouen, ce havre de paix. Produits frais de saison dans les road-shops et les marchés des femmes, sourire assuré et discussion facile.
Pour la nuit :
Les communes de Kouaoua, Houailou, Ponérihouen offrent un espace de parking gratuit. Modalité sur l’application park4night.
Camping de Tiakan [5]. Très bon rapport qualité prix, en bord de mer, douche chaude et propre, très sympa.
Jour 7 -Ponérihouen-Poindimié-Hienghène
Le must, plonger sur la barrière de corail à Poindimié, professionnalisme d’Aqualagoon éprouvé, ou/et avec Baboo à Hienghène qui dispose d’un camping également.
Toutes les infos sur la région à l’Office de Tourisme de Hienghène très dynamique. Paysage rocheux unique, beaucoup d’activités sur place, d’autres hébergements possibles… rester plusieurs jours est bien tentant… Une journée sur l’ilot Tibarama est très sympa également (à réserver au préalable), ou partir à la découverte de la vallée de Tchamba.
Pour la nuit :
Camping en tribu à Touho, ou sur l’application park4night,des lieux sont référencés.
Jour 8 -Poindimié- Hienghène
En remontant sur Hienghène, il y a un détour sympa à faire qui prend un peu de temps mais qui vous fera découvrir les chutes de Pombei, magnifiques, en contrebas d’une aire de repos sur le début de la traversée Koné-Tiwaka (très jolie aussi). Revenir sur ses pas et prendre la direction de Touho.
Allons voir cette fameuse poule de Hienghène, du haut du belvédère à 2 km au sud du village, ou par la mer en louant un canoë chez Baboo, un vrai régal.
Le Centre culturel Goa Ma Bwarhat, avec ses cases traditionnelles, est un haut lieu de la culture kanak.
Pour la nuit :
Baboo à Hienghène qui dispose d’un camping où passer la nuit. Très bon rapport qualité prix, en bord de mer, douche froide mais propre, très sympa. Réservez à l’avance si besoin le branchement électrique.
Le camping Le billet de 500, super tranquille, mais pas de lumière le soir (van autonome) et sanitaires moyens (aller voir la maison d’en face pour vous installer), très sympa aussi.
Jour 9 – Hienghène – Col d’Amos
Vers le nord, la RPN3 n’est pas coupée, comme MapsMe ou d’autres GPS le suggèrent – survivance des temps anciens – le bac de la Ouaième, dernier bac encore en activité, assure la continuité 24/24. Tout le long de la côte Est, des paysages saisissants, magnifiques, où dévalent des cascades comme celles de Tao et de Colnett.
Traversée tranquille des nombreuses tribus littorales de Pouébo et, à l’envie, halte sur l’une des magnifiques plages de la commune ou bien découverte des monuments témoignant des débuts de l’histoire coloniale du pays.
Profitez de ces petits stands qui foisonnent sur les bords de route (road-shops) pour vous approvisionner en succulents produits frais et laisser quelques pièces dans la boîte prévue à cet effet, seule gardienne de l’échoppe. Cette confiance tellement agréable semble irréelle dans nos sociétés…
Pour la nuit :
Aire aménagée sur Yambé avant Pouebo en bord de mer (Il est de bon ton d’aller voir le petit vieux qui réside sur place et de lui glisser un billet de 500… ), et camping libre en bord des plages de Saint-Mathieu et Mahamate.
En camping, au choix le long de votre route, ou en autonomie en haut du col d’Amos, avec point de vue superbe et départ de randonnée.
Jour 10 – Col d’Amos-Pointe de Poingam, extrême nord de l’Ile
Amos, fait frontière naturelle entre la côte Est et le Grand Nord bien plus aride. Dans ces paysages explorant toute une palette d’ocres, Ouégoa profite de la coulée verte de la vallée du Dihaot, seul fleuve du pays.
Sentiers balisés, excursions possibles.
Les femmes des étals seront très contentes de vous voir, elles sont tellement gentilles !!!
Koumac, la ville du Grand Nord avec sa marina, ses sites d’escalade et de spéléologie. Il est conseillé d’y faire, si besoin, le plein de carburant avant de continuer vers Poum, pour y prendre la piste de Poingam.
Pour la nuit : Plage du Champ de Foire de Koumac, ou plage de Nehoué.
Jour 11 – Pointe de Poingam, extrême nord de l’Ile
Le Relais de Poingam (calme, bonne humeur, belle plage, curios de produits locaux…) est très réputé pour sa table.
L’un des sentiers balisés propose de découvrir le regain d’une activité ancienne : les marais salants (comptez au moins 2h). Insolite, un bain de boue d’argile en pleine nature, suivi d’un bain de mer et de sa petite douche à l’hydrolat de Niaouli (participation selon votre cœur), magnifique moment !
Pour la nuit :
Le Relais de Poingam dispose d’un camping en bord de plage.
En autonomie à Boat Pass, ultime pointe de la Grande Terre, dans un décor d’archipel. Tables de pique-nique. Attention à ne pas gêner la mise à l’eau des bateaux.
Plage magnifique de Nénon, à mi-chemin de Poum et de Boat Pass.
Jour 12 – Poingam-Bourail
Retour du bout du monde pour un grand raid sur la côte Ouest… les ondoiements de la savane sous les caprices du vent et l’éclairage d’un soleil éblouissant, les croupes rosées des collines façonnées par les rares pluies se fondent bientôt en vastes plaines dévolues à l’élevage du bétail et du cerf.
Au Malabou, taxi-boat pour les îlots et pêche sportive.
À Koné, capitale de la province Nord, le centre culturel provincial de Pomémie, avec son exposition permanente, permet de mieux connaître la culture kanak et, avec sa boutique d’artisanat, propose de ramener quelque souvenir.
L’hôtel Hibiscus [6] propose des baptêmes en ULM et des survol du cœur de Voh. Les ULM sont de vrais petits avions biplaces très très… maniables, hou là… Outre le survol émouvant du si célèbre cœur de mangrove, celui de l’immense tableau mouvant du récif est totalement fabuleux.
Pour la nuit :
Dans le “Far-West” calédonien, possibilité de stop chez les stockmen, les appeler au préalable.
À Bourail, prendre la direction de Poé. Une zone de camping libre est indiquée.
Jour 13 – Plage de Poé-Domaine de Deva
Le matin, glissez sur les eaux calmes en bateau à fond de verre. Deux heures de bonheur à observer les évolutions d’énormes tortues sur fond de vie marine tropicale exubérante. L’envie montant avec le soleil, muni d’un petit guide du monde sous-marin, glissez vous-même à l’eau à la palme le long du récif pour une découverte encore plus intime des flores et faunes aquatiques.
Funboat, kayak, paddle, pédalos, kitesurf, ULM, parapente… tenteront les plus hardis.
L’après-midi, selon la météo, passez à La Maison de Déva, à l’entrée du domaine. Le lieu accueille des expositions et des festivités occasionnelles et dispense toutes les infos sur les activités praticables à Déva : golf, randonnée pédestre, équestre ou VTT, observation des oiseaux… L’entrée de ce parc protégé est gratuite, on peut s’y ravitailler en eau mais il est interdit d’y stationner la nuit.
Les passionnés de culture feront un saut en ville pour visiter l’écomusée de Bourail dont le bâtiment, datant de la Pénitentiaire, abrite l’office du tourisme et sa boutique de produits locaux.
Jour 14 – La-Roche Percée
Direction la plage de la Roche Percée et son bonhomme de pierre. Le sentier des Trois Baies [7] joint la baie des Tortues, magnifique amphithéâtre, hérissé de pins colonnaires endémiques, surplombant des eaux turquoises parées de mouvantes blancheurs d’écume et la baie des Amoureux, plus secrète. Le sentier botanique de la forêt des cycas, permet une incursion entre forêt sèche et mangrove. La Roche, elle aussi, offre, outre le plaisir de la plage et de la baignade, de nombreux loisirs nautiques : surf, éco-découverte, plongée…
À travers les paysages de western calédoniens, montez vers les tribus de la Chaîne pour y découvrir la culture locale et la luxuriance tropicale. Sur la route du retour, en passant par le village de Bourail, pensez à passer à la station de lavage. Il n’y en a pas d’autre d’ici à l’agence de Païta.
Là encore, si vous regardez la carte, vous n’aurez pas fait le tour. Il manque la partie sud-est de la grande terre. On l’appelle ici « la côte oubliée ». Ce n’est pas pour rien, il n’y a pas de route. Si l’aventure vous tente, aventure pulsion propose une excursion de 3 ou 4 jours pour faire cette côte en kayak… Mais vous allez finir par vous y installer à ce rythme…
Lieux typiques, loisirs, activités, restauration… infos et contacts dans Le Globe-Trotter Nouvelle-Calédonie [8] (mise à dispo à bord ou en ligne).